Ligue 1 - Caen/Guingamp : découvrez les notes de la radio

Caen et Guingamp ont fait match nul ce samedi soir (0-0). Un match terne sur lequel on vous propose de revenir exceptionnellement à travers les notes des joueurs attribuées par nos journalistes.

20 octobre 2018 à 20h01 par Aurélien Renault et Charles Mesnildrey

RADIO VFM
Crédit : Aline Chatel

Les notes du match

Brice Samba (4,5/10) : Les Guingampais lui ont rendu le match facile en balançant la quasi-exclusivité de leurs tentatives en plein axe de son but. Un match propre où il n’aura presque rien eu à nettoyer.

Jonathan Gradit (4,5/10) : Première piégeuse pour le néo-latéral droit malherbiste. Englué dans le système resserré de Guingamp et des couloirs doublés en nombre pour contrer les offensives normandes, l’ancien Tourangeau a peiné offensivement et n’a pas trop tremblé défensivement. Une première sans plus. 

Paul Baysse (4/10) : Quand on ne prend pas de but et qu’on est un défenseur, réussit-on forcément un match correct ? Thèse, antithèse, synthèse : vous avez 4h ! 

Alexander Djiku (6/10) : Le roc de l’équipe normande ! Sans l’ancien joueur du SC Bastia, le Stade Malherbe aurait sûrement perdu ce match. Auteur d’interventions décisives, Alex Djiku a été le seul astre luisant dans une formation moribonde. Son départ dans quelques mois pour une destination plus huppée se dessine match après match.

Frédéric Guilbert (4/10): Pour pallier les insuffisances à gauche, le soldat du couloir droit se sacrifie mais on sent bien que ce côté n’est pas le sien. Constamment gêné par la défense cinq de Guingamp, il n’a pas eu son rendement habituel, peinant à trouver des relais dans les couloirs.

Prince Oniangué (5/10): Auteur du premier coup de gueule de la soirée sur ses partenaires, le milieu de terrain malherbiste aurait pu délivrer les siens en fin de première période mais sa reprise de la tête sur corner a fini sur la barre. Le reste de sa soirée : des bribes d’actions aussi pénibles les unes que les autres.

Stef Peeters (3/10) : Face à l’agressivité d’une équipe Guingampais très resserrée dans l’axe en phase defensive, le Belge a sombré, multipliant les approximations et les pertes de balle. Son manque de tranchant aurait pu être sauvé par une passe décisive sur corner mais la reprise de la tête d’Oniangué – déviée – a fini sur la barre. Stef Piteux.

Saïf-Eddine Khaoui (3,5/10) : Les intentions, sans la réussite qu’il avait notamment connu contre Montpellier. Réclamant souvent le ballon entre les lignes, il a joué dans un mauvais tempo, comme tous ses partenaires. Fayçal Fajr n’a pas à s’inquiéter : sa place de titulaire est loin, très loin d’être menacée.

Yacine Bammou (4/10): D’abord placé à droite pour épauler le néophyte Gradit, Yacine Bammou s’est bien vite retrouvé à gauche en soutien défensif de Fred Guilbert. On aurait souhaité le voir à la passe mais les Guingampais lui ont quasiment tout refusé. Un combat plein de vigueur plus qu’un match soyeux au final.

Claudio Beauvue (3,5/10): Un match pénible pour l’ultime recrue du mercato norand. Air Beauvue a connu une crevaison à d’Ornano ce soir. Heureusement pour lui, tous ses partenaires étaient également à plat.

Enzo Crivelli (3/10): Travailleur incessant sur le front de l’attaque, Crivelli a souvent dû se sentir bien seul au pressing. Difficile pour lui de briller et de cadrer quand on ne le sert pas. Au final, l’ancien joueur de Bordeaux n’a tout simplement pas tiré au but ce soir. Pour un avant-centre, c’esr gênant.

LES ENTRANTS :

Fabien Mercadal a fait le choix de faire rentrer Casimir Ninga et Jessy Deminguet dans un contexte où Guingamp se resserrait derrière pour tenir le nul. Difficile pour eux de briller mais Deminguet a apporté la hargne que Stef Peeters avait laissé aux vestiaires. Comme Khaoui avant lui, Ninga a été totalement contrôlé par la défense bretonne. Yoel Armougom, dernier entrant, n’a pas eu grand chose à offrir.

LE COACH :

Fabien Mercadal, contrairement au match contre Amiens (1-0), la seule victoire de la saison, avait décidé de faire confiance à ses idées. Mal lui en a pris car le 5-3-2 Guingampais semblait parfaitement dessiné pour anesthésier son 4-2-1-3. Dommage, il y avait sûrement moyen de se montrer moins prévisibles voire de calquer sa stratégie sur celle du coach adverse, Antoine Kombouaré.